Face aux heures sombres que traverse notre pays, face à la double sidération des dernières violences qui ont touchées à la fois l’éducation, et la communauté chrétienne à quelques jours d’intervalle, nous pouvons être tentés par la colère, par le pessimisme, voir même la peur. Ces sentiments sont humains, ne les nions pas trop vite en nous, mais reconnaissons les pour ne pas y demeurer mais les dépasser.
Le Pape Francois, dans une déclaration commune avec l’Imam Ahamad Al-Tayyeb en 2019, écrivait : « Dieu a créé tous les êtres humains égaux en droits, en devoirs et en dignité et les a appelés à coexister comme des frères entre eux. »
Ensemble, par les liens que nous tissons, par nos échanges, par notre quotidien dans l’école et en famille, continuons avec détermination à apprendre à nos enfants ce vivre ensemble auquel nous aspirons tous et contribuons ainsi à construire pour demain un monde meilleur, un monde de paix.
Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix.
Là où il y a de la haine, que je mette l’amour.
Là où il y a l’offense, que je mette le pardon.
Là où il y a la discorde, que je mette l’union.
Là où il y a l’erreur, que je mette la vérité.
Là où il y a le doute, que je mette la foi.
Là où il y a le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où il y a les ténèbres, que je mette votre lumière.
Là où il y a la tristesse, que je mette la joie.
Ô Maître, que je ne cherche pas tant à être consolé qu’à consoler,
à être compris qu’à comprendre,
à être aimé qu’à aimer,
car c’est en donnant qu’on reçoit,
c’est en s’oubliant qu’on trouve,
c’est en pardonnant qu’on est pardonné,
c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie.
St François d’Assise